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Mes sélections
Mes réflexions
Terme souvent employé dans le langage courant et les directives anticipées pour désigner des soins estimés excessifs. À éviter, lorsque l’on rédige ses directives anticipées, car il est vague et ne permet pas de guider les décisions liées aux soins.
Une alimentation artificielle est nécessaire lorsqu’un patient ne peut pas s’alimenter normalement. Les causes sont nombreuses : problème de mastication ou déglutition, perte d’appétit, douleur, humeur dépressive, maladies neurodégénératives ou vasculaires, troubles psychiatriques… Les conséquences d’une mauvaise alimentation peuvent péjorer l’état de santé d’un patient et certains symptômes. Il existe plusieurs types d'alimentation artificielle (plus ou moins invasives) : compléments nutritionnels, sonde insérée dans l'estomac (par le nez ou l'abdomen) ou perfusion veineuse. Les objectifs de la nutrition artificielle peuvent être discutés avec les soignants et documentés dans les directives anticipées.
Capacité d'une personne à comprendre une situation, les choix qui s'offrent à elle et leurs conséquences ainsi qu'à finalement prendre une décision cohérente avec ses valeurs et préférences. Cette capacité peut être jugée présente ou absente (ex : coma). L'évaluation de la capacité de discernement doit toujours être ajustée à la situation particulière (pour un choix qui s'offre au patient, à un moment donné).
OFSP, 2018 https://www.bundespublikationen.admin.ch/cshop_mimes_bbl/48/48DF3714B1101EE980D4674912056C80.pdf
Ce terme désigne des difficultés à respirer, observées ou rapportées par le patient. Les signes extérieurs peuvent être : une respiration superficielle et rapide ou une respiration très profonde. Les causes de la détresse respiratoire peuvent être aiguës (asthme, arrêt cardiaque, infections, embolies…) ou chroniques (insuffisances pulmonaires, cancers, maladies neurologiques ou métaboliques…). Il existe plusieurs manières de prendre en charge un patient souffrant de détresse respiratoire (notamment la ventilation assistée). Il est fortement recommandé aux patients à risque d'en parler avec les spécialistes, afin de s'accorder sur les mesures à adopter.
La dialyse est utilisée en cas d'insuffisance rénale afin de filtrer le sang. Une insuffisance rénale peut engendrer des symptômes graves et, dans un cas aigu, le patient peut décéder en quelques heures ou jours, s'il n'est pas traité. La dialyse est une intervention qui se fait à l'hôpital à l'aide de machines.
Les directives anticipées (DA) sont un document écrit, à valeur légale, dans lequel le patient exprime ses préférences et ses valeurs de vie pour une prise en charge médicale future, dans le cas où il se trouverait dans l'incapacité de les exprimer (perte de capacité de discernement). Dans les DA, le patient désigne ses représentants thérapeutiques et explicite ce qui est important pour lui, ainsi que les mesures médicales auxquelles il consent ou non. En principe, les DA sont discutés dans le cadre d'un plan de soins anticipé : elles découlent d'une discussion entre le patient, les soignants et ses proches.
OFSP, 2018 https://www.bundespublikationen.admin.ch/cshop_mimes_bbl/48/48DF3714B1101EE980D4674912056C80.pdf
Advanced directives
Les IMU sont utiles pour la prise en charge en urgence. Les médecins en déterminent le contenu en fonction de l'état du patient, de ses volontés exprimées dans les directives anticipées ou directement aux soignants (lors de discussion autour des soins anticipés).
OFSP, 2018 https://www.bundespublikationen.admin.ch/cshop_mimes_bbl/48/48DF3714B1101EE980D4674912056C80.pdf
Instructions Médicales pour les cas d'urgence
Les options en matière de lieux de fin de vie dépendent de vos besoins et objectifs de soins dans cette phase. A priori, des soins de fin de vie peuvent vous être proposés dans tous les lieux suivants :
À la maison
Dans un établissement médico-social (EMS) médicalisé ou non
À l’hôpital
Décisions de ne pas débuter (limitations) et décisions d'interrompre (arrêts) un ou plusieurs traitements. La mort peut survenir si ces traitements maintiennent artificiellement en vie (ex : ventilation assistée)
Limitations et arrêts de traitement
Il s'agit d'un document écrit, établi en présence d'un notaire, dans lequel on confie à une ou plusieurs personnes de confiance, des tâches spécifiques pour le cas où l'on deviendrait incapable de discernement (et donc incapable d’exercer les droits civils). Ces tâches peuvent être de nature financière (p.ex. régler les factures quotidiennes, son patrimoine), administrative (p.ex. remplir les feuilles d'impôt) ou juridique. Par ailleurs, dans ce document, on peut aussi nommer son représentant thérapeutique. Il est donc important de désigner le même représentant thérapeutique dans le mandat pour cause d'inaptitude et dans les directives anticipées.
https://www.proinfirmis.ch/fr/guide-juridique/protection-de-ladulte/mandat-pour-cause-dinaptitude-et-directives-anticipees-du-patient.html et https://www.ch.ch/fr/mandat-cause-d-inaptitude/
Ils désignent les objectifs que la prise en soins vise à atteindre. Ces objectifs sont idéalement décidés en partenariat entre patients et professionels de santé. Ils désignent les soins et procédures qui seraient mis en œuvre ou limités ainsi que les lieux (p.ex. service hospitalier, maison du patient) les plus appropriés pour les prodiguer.
ASSM, 2018 https://www.assm.ch/fr/Ethique.html
Goals of care
En l'absence de directives anticipées, sont habilités à représenter la personne incapable de discernement, dans l’ordre :
le curateur, c’est-à-dire une personne désignée par une instance légale qui a la tâche de la représenter dans le domaine médical
son conjoint ou son partenaire enregistré, s’il fait ménage commun avec elle ou s’il lui fournit une assistance personnelle régulière
la personne qui fait ménage commun avec elle*
ses descendants*
ses père et mère*
ses frères et sœurs*
(*Uniquement si ces personnes fournissent une assistance personnelle régulière à la personne incapable de discernement).
Processus dans lequel les personnes et/ou leurs proches discutent avec les professionnels de santé de leur état de santé, des objectifs de soin (mesures de soin futures en fonction de scénarios possibles) et de leurs valeurs et priorités. Ces éléments sont adaptés régulièrement. Lorsqu'un PSA est abouti, les professionnels savent comment soigner le patient. Les préférences et informations pertinentes sont inscrites dans le dossier patient (par exemple, dossier électronique).
OFSP, 2018 https://www.bundespublikationen.admin.ch/cshop_mimes_bbl/48/48DF3714B1101EE980D4674912056C80.pdf
Projet Anticipé des Soins, Plan de Soins Anticipé, Planification Anticipée du Projet Thérapeutique, Planification Anticipée des Soins, Planification Préalable des Soins
La réanimation cardio-pulmonaire est une intervention visant à rétablir les fonctions du cœur après un arrêt soudain de celui-ci. Elle implique :
La respiration artificielle au travers d’un masque ou d’un tube qui descend à travers la gorge et la trachée dans les bronches;
La compression rythmique et constante de la poitrine afin de maintenir le flux circulatoire;
Des chocs électriques et des médicaments visant à restaurer le rythme cardiaque.
La réanimation peut durer entre quelques minutes et une heure. L'arrêt cardio-pulmonaire peut également laisser des séquelles dues à une interruption du flux d'oxygène au cerveau. L’état de santé au moment de l’arrêt cardiaque a également une influence sur les séquelles occasionnées au cerveau. Chaque patient est unique. Néanmoins, des études montrent que parmi les patients qui survécu grâce à une réanimation, 3 sur 4 ont peu ou pas de séquelles cérébrales, tandis qu'1 sur 4 souffre de séquelles importantes.
Réanimation Cardio-Respiratoire (RCP)
L’auteur de directives anticipées peut désigner une personne qui, en concertation avec les médecins, décidera du traitement médical à sa place si lui-même n’est plus en mesure de le faire. Il peut s’agir d’un proche, de son médecin ou d’une autre personne. Si aucun représentant thérapeutique n'est désigné, l'ordre légal est le suivant : voir ici.
OFSP, 2018 https://www.bundespublikationen.admin.ch/cshop_mimes_bbl/48/48DF3714B1101EE980D4674912056C80.pdf
Service hospitalier qui prend en charge les patients les plus gravement malades. Aux soins intensifs, les patients sont surveillés en permanence, car leur pronostic vital est menacé (ex : coma, arrêt cardiaque, pneumonie sévère, etc). La plupart des patients en soins intensifs arrivent depuis le service des urgences. La vie des certains patients sera maintenue artificiellement grâce à d'importants moyens techniques (ex : ventilation assistée) dans l'objectif de stabiliser leur état de santé.
https://www.hug-ge.ch/video/soins-intensifs-au-dela-douleur
Les soins palliatifs sont un accompagnement médical pour des personnes souffrant gravement. Il vise la qualité de vie et le confort de la personne. En particulier, ils visent le soulagement de sa souffrance physique (douleurs, difficultés respiratoires, nausées, etc.), psychique (angoisse, confusion, etc.) ou spirituelle (questions existentielles). Ils peuvent comprendre des traitements et des soins ainsi qu'un soutien à la personne, sa famille et ses proches.
OFSP, 2018 https://www.bundespublikationen.admin.ch/cshop_mimes_bbl/48/48DF3714B1101EE980D4674912056C80.pdf
Service hospitalier qui accueille les patients nécessitant une prise en charge urgente en cas d'événement grave (accident, AVC, décompensation psychotique, etc). On y dispense les premiers soins avant d'orienter le patient dans le service de l'hôpital approprié à son état (soins intensifs, chirurgie, pédiatrie, etc).
https://www.hug-ge.ch/video/urgences-ville-hopital et https://www.hug-ge.ch/video/urgences-sante-144-chaque-seconde-compte
Procédure médicale consistant à assister ou remplacer la respiration à l'aide d'une machine reliée au patient par une sonde d'intubation ou d'un masque facial. Cette procédure peut être utilisée en soins intensifs mais également au bloc opératoire pour une anesthésie générale.